Cadre de transparence climatique : le Burkina partage son expérience à la 27e COP
Le Burkina Faso a entrepris depuis 2016 une multitude d’actions qui visent à la mise en place d’un système qui permet de mesurer ses efforts pour diminuer les gaz à effets de serre.
En procédant à l’ouverture de cet événement organisé par le Burkina Faso à la COP 27, le Secrétaire général par intérim du ministère de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement, Professeur Samuel Paré, a, au nom du ministre Augustin Kaboré, adressé des mots d’encouragements aux délégués dans cette semaine décisive pour les négociations, avant de donner l’intérêt pour notre pays de mettre en place un système MRV . Un système qui permet au pays d’améliorer sa transparence climatique.
« Cadre de transparence climatique : mise en place d’un système MRV au Burkina ». Cette thématique a fait l’objet de 4 communications.
Le premier paneliste, Alain COMBASSERÉ a exposé sur les raisons pour lesquelles, le Burkina Faso met en place un système MRV. C’est un outil de planification des actions en termes de projets et d’initiatives d’atténuation des émissions, d’adaptation et de renforcement des capacités. Cet expert de l’autorité Nationale désignée ( AND/MDP) a démontré que la mise en place du système a concerné tous les acteurs à savoir les fournisseurs de données d’activités, de soutien, de facteurs d’émission, les comités sectoriels et la coordination nationale assurée sur par le SP /CNDD .
À sa suite, Lamech KABORÉ, expert en atténuation du SE/FVC s’est appesanti sur ce qui est fait en matière de la finance climatique dans la mise en place du système MRV au Burkina Faso. Pour la mise en place d’un système de suivi de la finance climatique, le fonds Vert pour le climat a réalisé trois études.
Des études qui ont permis de montrer les opportunités de la finance climatique pour notre pays. L’expert arrive à la conclusion qu’il y avait pas d’architecture formelle de la finance climatique. Il fallait donc mettre en place cette architecture pour mieux orienter les investissements sur la finance climatique en fonction des besoins.
Lameck KABORÉ, l’autorité nationale désignée du FVC par intérim du Burkina Faso, termine sa communication en disant que le budget national peut financer le climat mais qu’il faut aussi la contribution du secteur privé, des partenaires.
Les deux autres communications ont porté sur l’élaboration du projet de décret sur le système MRV et la présentation de la plateforme. Cette plateforme présente les émissions nationales (les émissions de gaz à effets de serre au Burkina), la cartographie des actions (projet et initiatives d’adaptation), les soutiens (soutien pour une croissance verte et inclusive) et les ressources.