Le changement climatique en bref
Le changement climatique constitue la modification à long terme des conditions météorologiques moyennes d’une région, notamment en ce qui a trait aux normales de température, de précipitations et de vents.
Le changement climatique entraîne la modification des conditions attendues dans de nombreuses régions au cours des prochaines décennies, ainsi que des changements des conditions météorologiques extrêmes.
Quelques définitions
- Adaptation : selon le GIEC , l’adaptation consiste à anticiper les effets néfastes des changements climatiques en prenant les mesures appropriées pour prévenir ou minimiser les dégâts (aussi exploiter les effets bénéfiques). Le financement des mesures d’adaptation se rapporte aux activités qui apportent une réponse (ou anticipent) aux impacts du changement climatique, tels que les inondations, les vents violents, les sécheresses, les vagues de chaleur et la forte variabilité des précipitations. Ces activités doivent permettre de s’adapter aux effets socio-économiques et environnementaux indésirables et aux dommages physiques causés par le changement climatique ou la menace de ce changement. Une activité est qualifiée d’activité d’adaptation aux changements climatiques si elle permet de s’ajuster « au climat actuel ou attendu et à ses conséquences ».
- Atténuation : c’est l’intervention humaine pour réduire les sources ou augmenter les puits de séquestration des gaz à effet de serre (GES ) dans le domaine du changement climatique (GIEC, 2007). Une activité est considérée comme relevant de l’atténuation si elle réduit les sources de GES ou améliore les puits de GES. Les activités de financement de l’atténuation ont souvent un impact à moyen et à long terme et elles peuvent être menées dans différents secteurs, tels que l’énergie, les transports, les bâtiments, l’agriculture et la foresterie.
- Résilience : la résilience s’entend de la capacité d’un système, d’une communauté ou d’une société exposée à des risques climatiques d’y résister et de les absorber, de s’adapter à leurs effets et de s’en relever rapidement et efficacement, notamment en préservant et en rétablissant ses structures et fonctions essentielles (GIEC, 2007).
- Vulnérabilité au climat : propension d’une population ou d’un écosystème à subir des dommages en cas de variations climatiques, qui dépend de leur capacité d’adaptation.
Quels mécanismes à l’origine du réchauffement ?
Le réchauffement climatique est principalement causé par l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, résultant des activités humaines. Voici les principaux mécanismes à l’origine du réchauffement climatique.
- Émissions de dioxyde de carbone (CO2) du à la combustion de combustibles fossiles tels que le charbon, le pétrole et le gaz naturel pour la production d’énergie, le transport et l’industrie.. Le CO2 est le principal gaz à effet de serre contribuant au réchauffement climatique.
- Déforestation et changement d’utilisation des terres : la déforestation libère le carbone stocké dans les arbres sous forme de CO2 dans l’atmosphère. De plus, le changement d’utilisation des terres, tel que la conversion des forêts en terres agricoles ou urbaines, réduit la capacité de la végétation à absorber le CO2 de l’atmosphère.
- Émissions de méthane (CH4) : l’agriculture, en particulier l’élevage de bétail et la culture du riz, ainsi que la production et la distribution de combustibles fossiles, contribuent aux émissions de méthane. Le méthane est un gaz à effet de serre plus puissant que le CO2, bien que sa durée de vie dans l’atmosphère soit plus courte.
- Émissions de protoxyde d’azote (N20) : l’utilisation d’engrais azotés dans l’agriculture et les processus industriels contribue aux émissions de protoxyde d’azote, un autre gaz à effet de serre qui contribue au réchauffement climatique.
- Autres gaz à effet de serre : des gaz comme les hydrofluorocarbures (HFC ), les perfluorocarbures (PFC ) et le hexafluorure de soufre (SF6 ), utilisés dans divers processus industriels et dans les systèmes de climatisation et de réfrigération, sont également des contributeurs importants au réchauffement climatique.
Le Terre se réchauffe
Chacune des trois dernières décennies a été plus chaude à l’échelle mondiale que toute autre décennie enregistrée.
Selon les données recueillies par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la Terre s’est réchauffée d’environ 1,1 degré Celsius depuis la fin du XIXe siècle, avec une accélération du réchauffement observée au cours des dernières décennies.
Il est important de noter que ce réchauffement n’est pas uniforme sur toute la surface de la planète. Certaines régions connaissent des augmentations de température plus importantes que d’autres, et les effets du réchauffement varient en fonction des régions géographiques et des saisons.