L’atelier a été lancé par le secrétaire général du ministère de l’Environnement, de l’Économie verte et du Changement climatique, le Dr Sina Sibidou.

M. Göran Björkdahl, le représentant de l’ambassade de Suède finançant ce projet, a prononcé un discours à distance depuis la Suède et a souligné l’importance d’avoir un tel mécanisme au Burkina Faso. Il a réitéré le soutien de l’ambassade de Suède au Burkina Faso dans cette transition.

Dr Malle Fofana, représentant pays de GGGI   Burkina Faso, a a remercié les différents participants et a présenté la vision et la stratégie de GGGI  . Il a également évoqué la nécessité pour tous les pays, en particulier ceux en développement, d’avoir un système national de MRV   solide pour plus de transparence et de responsabilité.

Comprendre le processus MRV  

L’objectif principal de cet atelier était de rassembler les principales parties prenantes travaillant sur le MRV   et les services connexes au Burkina Faso, de présenter les activités du projet et d’appeler à une plus grande adhésion nationale. C’était également l’occasion de mieux comprendre le processus global de mise en œuvre du MRV  , ainsi que ses exigences.

Le projet est mis en œuvre en collaboration avec trois institutions nationales :

• la Direction de l’économie verte (DGEVCC  ), qui est l’ancrage institutionnel du projet au Burkina Faso,
• l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD  ) chargé du résultat 1 du projet (Mettre en place un système national de MRV   permettant au pays de remplir ses obligations dans le cadre de la transparence renforcée de l’Accord de Paris),
• le secrétaire permanent du Conseil national du développement durable (SP/CNDD  ) responsable du résultat 2 du projet (capacité renforcée du pays à préparer des inventaires précis des GES  ).

Plus de quarante participants d’une trentaine d’institutions gouvernementales ont assisté à l’atelier national de consultation MRV  , qui permettra au Burkina Faso de développer un système d’inventaire et de gestion des GES   solide, systématique, intégré et robuste pour répondre aux exigences de l’Accord de Paris.

Au premier jour de l’atelier, le 21 juillet, sous la conduite de M. Pamoussa Ouedraogo, le directeur général de l’Economie verte du Burkina Faso, plus d’une quarantaine de participants des institutions gouvernementales ont assisté aux sessions de ce premier jour. Les discussions ont porté principalement sur la Présentation du système MRV   et des différents composants, architecture et avantage pour le Burkina Faso, donnée par le Dr Neya Tiga.

Le projet MRV   a été présenté par le Dr Galine Yanon, coordinatrice du projet, pour donner un aperçu des activités du projet, présenter les partenaires impliqués dans la mise en œuvre et solliciter l’appui des institutions.

Le consultant international, qui n’a pas pu se rendre au Burkina Faso en raison de la situation de pandémie de COVID-19, M. Babacar Sarr, a rejoint la réunion en ligne.

La présentation a été suivie d’une série de discussions. Les questions portaient principalement sur la façon de mieux contribuer aux activités du projet MRV  , comment prendre en compte les besoins des différentes institutions, et comment assurer la durabilité du projet après les trois années de mise en œuvre. Force est de constater que les participants ont été très intéressés par ce nouveau MRV   thématique et attendent avec impatience son efficacité au Burkina Faso.

Le deuxième jour de l’atelier, le 22 juillet,M. Placide Somé de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD  ) en était le président. Après la synthèse de la première journée par Dr. Yanon, le coordinateur du Projet, M. Babacar Sarr, le consultant international, a présenté les résultats des deux premiers livrables du projet. Ces résultats ont été développés dans le cadre de l’activité d’évaluation rapide, qui a débuté le 1er avril 2020. M. Sarr a mentionné que la méthodologie utilisée pour le travail a été développée en collaboration avec les membres de l’équipe du projet et les recommandations des partenaires clés du projet (économie verte, INSD  , SP/CNDD  ). Cela garantit que les résultats présentés sont robustes et représentatifs du contexte national.

La présentation s’est concentrée sur les composantes du MRV  , en examinant le cadre institutionnel faisant partie des deux premiers livrables (1) l’état des MRV   au Burkina Faso, les initiatives et les projets, et (2) la cartographie des institutions, acteurs impliqués dans le MRV  . La présentation a été suivie de discussions et d’une séance de travail en groupe :

• Facteurs d’émission
• Données d’assistance
• Données d’activité
• Gouvernance du système MRV  

Ces groupes ont été développés sur la base du travail d’évaluation rapide, pour compléter les informations manquantes et s’assurer que tous les composants du système MRV   sont couverts. Après les discussions, les participants ont fait des recommandations pour soutenir la mise en œuvre du projet et l’efficacité du MRV   au Burkina Faso. Ces recommandations portent principalement sur la mise en place d’un cadre de coordination nationale MRV   formalisé, le renforcement des capacités des acteurs nationaux sur le MRV   et les services associés (données, facteurs d’émission, etc.), les initiatives existantes et les expériences d’autres pays.

Source : https://gggi.org/national-consultation-workshop-on-burkina-fasos-measurement-reporting-and-verification-mrv-system/